Avant d’être affligé, j’ai erré ; mais maintenant je tiens ta parole. Il est bon pour moi que j’aie été affligé, que je connaisse tes statuts. Je sais, ô Éternel, que Tes jugements sont justes, et que Tu m’as affligé avec fidélité. Psaume 119 :67, 71, 75. Dieu dans l’épreuve
Ces paroles parlent de l’affliction et du but de cette affliction dans notre vie et de l’attitude à adopter dans ces circonstances. Après tout, il n’y a personne qui ne soit pas affligé à un moment donné de sa vie. Voyons ce que le psalmiste dit de l’affliction et ce qu’il en a appris.
Vous pouvez voir que le psalmiste ne considérait pas l’affliction comme une catastrophe. Il la considérait comme une sorte de remède. Il en avait besoin pour remettre de l’ordre dans sa vie. Il a dit : « Avant d’être affligé, je me suis égaré et j’ai payé pour cela. Mais maintenant, j’obéis à votre parole, j’ai appris la leçon : l’obéissance est gratifiante ».
Le psalmiste n’a pas considéré l’affliction comme une catastrophe.
Puis il dit à la fin : « (…) c’est par fidélité que tu m’as affligé. » En d’autres termes : « Tu ne l’as pas fait parce que tu étais cruel ou parce que tu étais en colère contre moi. Tu l’as fait pour me redresser, pour me ramener de mon mauvais chemin vers ton chemin, le chemin de la paix.
Un conseil pour aujourd’hui
Vous vous sentez actuellement en détresse ? Ne luttez pas. Ne discutez pas avec Dieu. Demandez-lui pourquoi. Dieu vous afflige par fidélité, et Il a toujours raison. Il essaie de vous enseigner quelque chose, de vous sortir d’un mauvais pas afin de pouvoir vous conduire dans la sienne – une vie d’obéissance à ses préceptes.
Le psaume 119 est un poème acrostiche, ce qui signifie que chaque strophe commence par une lettre différente de l’alphabet hébreu. C’est l’un des plus longs psaumes de la Bible, composé de 22 strophes de huit versets chacune. Dans la strophe qui nous intéresse, le psalmiste exprime une attitude de gratitude et de confiance en Dieu dans les moments d’épreuve.
Le psalmiste reconnaît que l’expérience de l’affliction a été difficile pour lui, mais il ne la considère pas comme une catastrophe. Il la voit plutôt comme un remède nécessaire pour remettre sa vie en ordre. Avant d’être affligé, il avait erré, il s’était égaré, et il avait payé le prix de ses erreurs. Mais maintenant, il a compris que l’obéissance à la parole de Dieu est gratifiante, et que la souffrance qu’il a endurée a servi à le ramener sur le bon chemin.
Le psalmiste ne voit pas Dieu comme un bourreau qui inflige des souffrances sans raison. Il est convaincu que Dieu est juste et fidèle, et que son affliction a été permise pour une bonne raison. Le psalmiste dit que Dieu l’a affligé avec fidélité, c’est-à-dire avec amour et bonté. Dieu n’a pas cherché à le punir, mais plutôt à l’aider à grandir et à mûrir spirituellement.
Dans son épreuve, le psalmiste a appris les statuts de Dieu, c’est-à-dire ses lois et ses commandements. Il a compris que la souffrance peut être une occasion de se rapprocher de Dieu et de mieux le comprendre. Il a également appris à faire confiance à Dieu dans les moments difficiles, à ne pas se battre ou se disputer avec lui, mais à lui demander pourquoi il traverse cette épreuve.
En résumé, le psalmiste nous enseigne que l’affliction peut être une occasion de grandir et d’apprendre. Il nous invite à accepter cette épreuve comme un remède nécessaire pour mettre de l’ordre dans nos vies, à être ouverts à ce que Dieu essaie de nous enseigner à travers cette épreuve, et à avoir confiance en sa fidélité et sa justice. En définitive, nous pouvons être reconnaissants à Dieu pour les épreuves qu’il nous envoie, car elles peuvent nous aider à grandir spirituellement et nous rapprocher de lui.
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