La question de l’existence historique de Jésus est un sujet de débat parmi les historiens. La plupart des chercheurs considèrent cependant qu’il est très probable que Jésus ait existé en tant que figure historique. Les 33 noms de Jésus. Les 33 noms de Jésus.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles la plupart des historiens considèrent que Jésus a probablement existé. Tout d’abord, il y a plusieurs sources non chrétiennes du 1er siècle qui mentionnent Jésus. Par exemple, l’historien juif Flavius Josèphe fait référence à Jésus dans son livre « Antiquités judaïques » en mentionnant son exécution par Ponce Pilate. Le philosophe romain Suétone mentionne également l’expulsion des Juifs de Rome sous le règne de l’empereur Claude, ce qui est cohérent avec les événements rapportés dans le livre des Actes des Apôtres.
De plus, les évangiles chrétiens, même s’ils ont une dimension théologique et littéraire, offrent des détails qui reflètent les réalités historiques de l’époque de Jésus, comme les pratiques religieuses, politiques et sociales.
En fin de compte, la question de l’existence historique de Jésus ne peut être prouvée de manière concluante, mais la majorité des historiens considèrent que Jésus a probablement existé en tant que figure historique.
Le christianisme repose sur l’existence historique de Jésus-Christ. Si Jésus-Christ n’a jamais existé, alors le christianisme n’est rien de moins qu’un conte pour enfant avec de belles pensées religieuses. Aujourd’hui, la grand majorité des historiens admettent l’existence historique de Jésus. Cette affirmation repose sur des témoignages d’auteurs non-chrétiens et d’auteurs chrétiens. Nous montrerons que les témoignages bibliques sont les plus fiables et les plus complets pour connaître le Jésus historique.
Premièrement, un document doit être présumé fiable à moins que le contraire ne soit démontré. Le fardeau de la preuve retombe donc sur la personne qui doute de la fiabilité du document. Nous avons vu, par ailleurs, que l’argument de la « conviction de l’auteur » doit être abandonné, car il nous contraint à préjuger que l’indifférence est la seule forme d’objectivité digne d’acceptation 6. Ce qui est fallacieux. Allons-nous abandonner les rapports historiques sur la Shoah sous prétexte qu’ils ont été écrits par des juifs ?
Deuxièmement, une telle présomption de rapport authentiquement objectif est forte si le témoin passe trois tests : est-il capable de dire la vérité, a-t-il la volonté de la dire, est-il précisément rapporté et y a-t-il des corroborations externes de ses témoignages ? Nous avons déjà montré que les témoignages des auteurs du NT sont précisément rapportés dans la tradition manuscrite 7, et nous avons vu dans cet article qu’il y a des confirmations externes. Qu’en est-il des deux premiers tests ?
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